Le passage de l’eau
(Jacqueline et la rivière)

Galets, coton, pin
Dimensions variables
En cours
Dans le lit de la rivière, à force de passage, l’eau douce modèle les pierres. Peu à peu, vallées et blocs de montagnes finissent par tenir dans la main. Cependant, à l’échelle du temps humain, cette transformation semble insaisissable : dans l’eau, qui a déjà vu disparaître les pierres ? En prélevant un galet du courant, c’est le travail de la rivière qu’on suspend tout entier. En relevant la longueur de chaque veine de quartz, c’est le portrait d’une érosion séculaire qu’on saisit sur le vif.